le grand nord fond ses glaces
vers d’autres alchimies
nous sommes dans l’apesanteur
où le poids de la terre
ne nous supporte plus
La Terre. Impossible de dire son nom sans souffrir avec elle.
Pourrons-nous un jour lui inventer des frontières moins meurtrières, loin des versants de la violence ? Rendre aux rivières des eaux plus limpides venues de sources si loin en soi ? L’aimer jusqu’à la cicatrice ?
«Terre de faïence» respire la ferveur de l’abandon et du désir, tient parole en nous, de son premier souffle à son dernier mot.