Élaborer et perpétrer un assassinat sont des actes relativement simples... surtout quand on le fait régulièrement... par écrit, dans le cadre de romans policiers.
Résoudre des crimes commis par autrui, voilà qui est moins aisé que ne pourrait le penser un piètre écrivain tel que moi !
Quand on ne parvient pas à vivre de sa plume et que toutes les connaissances acquises ces dernières années ont rapport aux homicides et autres joyeusetés du genre, en matière de reconversion, tu as le choix entre les deux côtés de la barrière. L’illégal, bien plus rémunérateur, mais dont les bénéfices sont plus difficiles à justifier auprès de ton banquier et du fisc, ou celui de tous les héros de papier de ta jeunesse depuis Sherlock Holmes jusqu’à Kurt Wallander en passant par Jules Maigret...
Mais j’aurais bien voulu les voir, moi, tous ces enquêteurs de pacotilles si leur première affaire avait consisté à élucider un meurtre avant le décès de la victime, isolés sur une île en plein milieu de l’océan en compagnie d’une dizaine de suspects et au cœur d’une tempête !...