Une tranche de vie d'un moujik pèlerin parue dans le Journal des voyages en 1892.
« Après de longues semaines de marche il aperçoit enfin la taïga dans le lointain. De petits feux lui indiquent qu'il va trouver sur la lisière de la forêt de bonnes gens qui lui donneront à manger du chaud (goriatchevo). Car, qui n'a pas souffert du froid sibérien, ne connaît pas le bonheur de manger une bonne soupe aux choux brûlante. C'est la vie pour l'homme qui a tant respiré d'air glacé, que ses os en sont comme pétrifiés. »
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39875v/f196.image