Albert Russo
Zapinette et son tonton homo au pays des Zoulous
Roman drôle de 60 300 caractères, 10 400 mots
Que c’est long, que c’est long, et kipluzè on voit rien à travers le hublot, pour cause de nuit noire ! Hé ho ! y a pas de racisme ici, commence pas hein, quand c’est sombre et qu’on n’y voit goutte, ou à peine quelques étoiles filandreuses qui se trimbalent dans le firmament, il fait noir.
J’ai encore sept heures devant moi – ça en fait déjà trois et demie d’outrepassées, que ça semble une éléphantité. On nous a projeté un navet avec Sylvester Stallone – c’est vrai qu’il a de beaux muscles, celui-là, mais on ne peut pas vivre que de coca, de frites et de biceps. À la huitième minute, j’ai ôté les écouteurs, tellement les dialogues étaient niais, et avec l’écho des moteurs qui vous chatouillent les tympans jusqu’au supplicié scolaire, ça résonnait plutôt comme des beur beur rimes, rouletabille.
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