Lalla, Liana, Esther et Nejma, Nassima… depuis Le Procès-verbal, les personnages féminins habitent l’œuvre de J.M.G. Le Clézio. De cette sur-représentation est née une interrogation : comment un écrivain s’y prend-il pour écrire l’autre féminin, écrire un discours de et sur l’autre. Face à une indépassable altérité, celle de la différence sexuelle, quels sont les moyens utilisés par Le Clézio pour écrire le féminin en donnant parfois l’impression de l’intérioriser dans l’écriture ?En constituant un recueil de textes lecléziens, nous avons voulu montrer quelle était sa représentation du féminin et les procédés d’écriture qui la mettent en place. Nous en concluons à un réel devenir-femme de