À la découverte des traditions et de la culture de la Corée du Sud.
Pour ce pays du Sud, douzième puissance économique du monde, on a parlé de « miracle ». L’industrialisation à marche forcée et le développement économique spectaculaire ont fait naître ici, en très peu de temps, des conglomérats tentaculaires aux enjeux planétaires. Coincé entre deux géants, il affirme sa personnalité grâce à sa langue originale, non tonale à la différence du chinois, transcrite par un alphabet original d’une étonnante simplicité, le hangeul, créé de toutes pièces par les linguistes du roi Séjong au xve siècle, et qui fait la fierté de ses habitants.
C’est la littérature de la Corée du Sud (pays ouvert), et non celle de la Corée du Nord (pays fermé), qui est évoquée dans cette nouvelle livraison de la collection « Miniatures ». Pris entre une culture japonaise très marquée par l’Occident depuis l’après Seconde Guerre mondiale et une culture chinoise demeurée jusqu’à il y a peu sous un fort contrôle idéologique, ce « dragon asiatique », l’un des quatre avec Hong Kong, Singapour et Taiwan, a tracé sa voie sur le chemin des nations littérairement très développées, avec une ardeur qui force l’admiration.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles coréennes de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l’Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s’associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l’altérité.
EXTRAIT
Le choix de l’hôtel, c’était l’affaire de ma femme. Cette fois, elle avait proposé le Plaza. J’ai tout de suite allumé mon ordinateur : les réservations, c’était mon affaire.
La première fois qu’elle m’avait parlé d’aller à l’hôtel, cela remontait à quatre ou cinq ans. Vouloir passer ses vacances d’été dans un hôtel en ville, ça m’avait fait sourire. Appeler ça des vacances ! Non pas dans un coin sympa, mais dans un hôtel en plein centre-ville, devant lequel je passais tous les jours pour aller au boulot ! Mais qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir faire là-dedans ?