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La Belgique et ses démons : Mythes fondateurs et destructeurs

E-book


Un ouvrage historique qui retrace les fondements mythologiques de la Belgique.

L'histoire de Belgique, dont l'indépendance ne remonte qu'à 1830, est orchestrée autour de grands événements antérieurs à sa naissance progressivement transformés en mythes dont l'influence est d'autant plus grande que leur interprétation relève de l'imaginaire. Le rêve lotharingien, la grande Bourgogne, à un degré moindre l’orangisme et, plus que tout, le nationalisme flamand et la bataille des Éperons d’or constituent ainsi les alluvions des siècles, des passions et des déchirements que l'unité de la Belgique et la monarchie ne suffisent plus à contenir…

DĂ©couvrez, dans cet ouvrage historique fourni, les myhtes fondateurs et destructeurs de la Belgique, chers Ă  certains Ă©lus politiques qui rĂŞvent d'une Belgique forte comme jadis.

EXTRAIT

Les mythes qui influencent, pour la fonder ou la détruire, la Belgique se chevauchent. Ils ne connaissent pas la ligne claire chère à Hergé, celle qui aiderait à une classification cartésienne. L’exemple en est offert par l’orangisme. Fidèle à ma démarche, j’en évoque les prémices. En quelques traits.

À la période bourguignonne succède le règne de Charles Quint. Sa naissance gantoise fit qu’on lui pardonna beaucoup. Même s’il s’est allié de manière éphémère à François Ier, son adversaire de toujours, pour traverser la France et châtier les Gantois rebelles… une fois de plus, encore et encore, la persistance du bras de fer entre les villes et le pouvoir. Là aussi, il y a un fil d’Ariane qui relie les Éperons d’or, la fronde rude contre les ducs et maintenant contre l’empereur. Parallèlement une ombre se profile, s’étend et va tout envahir. La Réforme gagne du terrain. Les défenseurs de l’ordre catholique se raidissent. Charles Quint se trouve en première ligne. Il promulgue des édits que l’on appelle placards.

Ă€ PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien présentateur du journal télévisé de la RTBF, à deux reprises parlementaire européen, Luc Beyer de Ryke, francophone de Flandre, fut également élu au conseil provincial et municipal de la ville de Gand. Observateur de la vie politique amoureux de l’histoire, il brosse ici une très belle analyse des courants sous-jacents qui font de la Belgique un souffle au cœur et l’épicentre des incertitudes européennes pour les années à venir.