Dans Les Possédés, Dostoïevski peint une fresque vertigineuse d'une Russie en crise, où les idéaux les plus nobles se mêlent aux passions les plus sombres. Dans un climat de tension intellectuelle et spirituelle, des jeunes hommes enfiévrés par le rêve du changement se laissent emporter par la fièvre des idées absolues. Le roman devient ainsi une tragédie collective où la quête de sens se transforme en spirale de folie et de destruction.
Sous la plume de Dostoïevski, chaque dialogue devient une bataille d'âmes, chaque silence — un cri. Les Possédés n'est pas seulement une histoire politique, mais une plongée dans les abîmes de la conscience humaine, là où se débattent la foi, la liberté et la tentation du néant. Visionnaire et bouleversant, ce chef-d'œuvre interroge ce qu'il reste de l'homme quand l'idée devient son seul dieu.
















