Une seule mission : survivre après la terrible invasion d’un virus exterminateur.
Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les autres, les machines finissent par tomber en panne. Le jour où le système de survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la station… Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter, d’évoluer… mais surtout de régresser.
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EXTRAIT
Vous dire mon nom me paraît bien futile, car, depuis le temps que j’erre dans les landes désolées et ravagées de ce que les autochtones appellent l’Après-Monde, on m’a désignée de bien des façons différentes. La Marcheuse, l’Étrangère, l’Ombre Furtive et l’Errante sont quelques-uns des sobriquets dont on m’a affublée au fil des ans et des villes. Néanmoins, puisque la politesse est l’une des rares choses que ma mère ait pu me transmettre avant de disparaître, il convient de vous apprendre mon nom. À ma naissance, mes parents m’avaient baptisée Casca. Je n’avais pas douze ans quand ils sont morts, tout comme le reste de ma famille, mes amis et la totalité des gens de mon entourage.
À cette époque, d’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours vécu dans ce labyrinthe de couloirs et de pièces étroites, ce dédale souterrain censé me protéger de je ne savais quel danger invisible et j’avais tellement arpenté ses corridors bétonnés, remplis de tubulures métalliques, éclairés par une multitude de guirlandes clignotantes, que j’avais l’impression que cet enchevêtrement de niveaux superposés était devenu une extension de moi-même. Je pouvais l’entendre respirer à travers les tuyaux du système d’aération, je savais quand il grondait de colère, et je comprenais même ses envies de plus en plus pressantes de se reposer.
Cette maison souterraine, enfouie des dizaines de mètres sous la surface du monde foulé autrefois par les hommes, s’appelait l’abri 101-42-1, et c’était le seul endroit que je connaissais. C’était mon chez moi. Petite, j’aurais tout donné pour m’en extraire afin de partir à l’aventure. Je me sentais l’âme d’une exploratrice.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un chef d’œuvre dont on attend la suite avec impatience. - Culture remains
Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une histoire qui pourrait être vraie. - Chroniques étoilées
À PROPOS DE L’AUTEUR
Geoffrey Claustriaux est un jeune auteur belge, admirateur fervent des romans de Howard Phillips Lovecraft et Stephen King. Il rédige également des critiques de cinéma, plus particulièrement sur les films d’horreur, de science-fiction et fantastiques.