À l'aube de la Troisième République, Pascal Rougon poursuit son travail scientifique sur l'hérédité. Depuis trente ans, il accumule des dossiers sur les membres de la famille maudite des Rougon-Macquart, et en a tiré un arbre généalogique. Il s'avère que la plupart des Rougon-Macquart, riches comme pauvres, sont frappés par une destinée tragique.
Tandis que la mère de Pascal souhaiterait voir ces papiers disparaître afin d'effacer toute trace de honte sur sa famille, le docteur Pascal voit en son travail l'espoir de sauver les Rougon-Macquart de leur malédiction.
Vingtième et dernier volume de la série « Les Rougon-Macquart », « Le Docteur Pascal » fait la synthèse d'un chef d'œuvre naturaliste. Zola fait naître une lueur d'espoir : une médecine pourrait bel et bien guérir les maux d'un monde survolté.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant…) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse…!»