Lorsque la tante IrÚne décÚde, tout l'équilibre familial est menacé...
« IrÚne est morte... et toi tu chantes ! » c'est la réplique que lance Alice, indignée, à sa mÚre qui lui a annoncé, quelques instants plus tÎt, le décÚs de sa tante.
Face à l'insouciance de sa mÚre et au cynisme de son pÚre, Alice va se confier à Vincent, son frÚre cadet. Des confidences sur sa vie, ses regrets, ses doutes, son nouvel amour, mais aussi sur IrÚne, sa tante qu'elle aimait profondément, décédée sans avoir eu le temps de lui révéler son secret.
C'est une piĂšce sur les rapports familiaux, les non-dits, les malentendus, les faux-semblants. OĂč l'on voit que la gaietĂ© n'est pas hĂ©rĂ©ditaire, et que derriĂšre le cynisme du pĂšre se cache une vraie souffrance.
Quant au secret d'IrĂšne, il pĂšse sur cette famille depuis des lustres.
Ce drame familial, teinté d'humour, fait la part belle à tous les secrets et les non-dits souvent dissimulés derriÚre le masque de la famille parfaite.
EXTRAIT
Vincent :
Bonjour Papa. Bien dormi ?
Le pĂšre :
Merveilleusement bien ! De onze heures Ă minuit, jâai cherchĂ© le nom dâun Ă©crivain cĂ©lĂšbre que jâavais sur le bout de la langue. Impossible de mâen souvenir. Jâai passĂ© en revue toutes les lettres de lâalphabet, les ai associĂ©es, combinĂ©es, voyelles... consonnes... voyelles... Rien. Le vide. Jâai essayĂ© de ne plus y penser, mais rien Ă faire... Jâai fini par mâendormir, pour me rĂ©veiller une heure plus tard, et rechercher le nom de cet Ă©crivain quand soudain jâai eu une violente douleur dans la poitrine qui, heureusement, nâa pas durĂ©... VoilĂ un rĂ©sumĂ© de cette excellente nuit.
Ă PROPOS DE L'AUTEUR
Liliane Avram vit à Poitiers. Un temps fonctionnaire, elle a démissionné, occupé divers emplois au sein d'associations avant de se consacrer avec passion à l'écriture.
Elle aime la musique, le thĂ©Ăątre et le cinĂ©ma. AprĂšs avoir publiĂ© deux recueils de nouvelles policiĂšres aux Ăditions Ex Aequo, elle nous livre ici sa premiĂšre piĂšce de thĂ©Ăątre, une comĂ©die dramatique oĂč l'humour -noir- n'est pas absent.