Depuis plus d’un demi-siècle, Camille a le quatrain tenace. Une nouvelle fois, sa plume gaillarde, trempée dans l’encre de la sensualité, nous régale de poèmes tendres et voluptueux.
Ses rimes se lovent au corps de sa bien-aimée comme les mouettes après le chalutier au retour de pêche. Mais – l’âge aidant – la douceur, la mélancolie-même s’insinuent dans l’écriture de Camille.
Avec entrain, il nous décrit ses affres, ses doutes, ses échecs parfois. Et si ses vers s’engagent sur des rails, notre poète sait aussi prendre les chemins de traverse.
Lecteurs, rassurez-vous, l’heure du dernier (qua)train n’a pas encore tinté à la Comtoise du temps...
Préface de Pierre Belleney
Postface de Sarah B. Cohen