Pendant l’occupation, dans une Eglise... A l’abri des regards, Jean, fugitif, se terre... Le temps de reprendre son souffle, avant de continuer plus avant, vers le sud, la zone libre, les réseaux résistants. Sa halte durera néanmoins plus longtemps que prévu. La faute à Hans Becker, Herr Oberartz, organiste amateur que Jean, lui-même compositeur et musicien, rencontre en ces lieux et avec lequel il se lie. La faute à J.-S. Bach qui les rapproche malgré les inimitiés dues à la guerre. La faute enfin et surtout à Madeleine, tout d’abord élève impromptue, puis courtisée, puis amante... Sans s’en rendre compte, Jean a alors déjà fixé ses amarres sous les cieux angevins. Soupçonneux et inquisiteurs, collabos et miliciens interrompront néanmoins la parenthèse enchantée.