Fraîchement retraité, il peut enfin se consacrer à son projet. Il n’en a parlé à personne, trop sûr de n’être pas compris. Et pourtant, quoi de mieux que le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle pour s’abstraire de son cadre de vie habituel et méditer ? Méditer, sur lui-même, son passé, sur les choix qui ont marqué et marquent encore sa vie. Le voilà donc sur « son » chemin de Compostelle ; il l’a commencé où il voulait et le terminera où il voudra, quand sa réflexion lui aura apporté la sérénité qu’il en attend. Or, une silhouette croisée lors de son périple va le replonger quarante ans en arrière...