Le voyage luxurieux de Théophile en Italie raconté à une admiratrice...
« Oh ! qu’une main s’introduisant par l’interstice de ma culotte effondrée, et s’arrondissant autour de ce bâton de chair, comme un con idéal, m’eut été agréable, dans cette dure situation ! Comme une langue, m’argentant d’une salive luxurieuse ce filet de prépuce, qui est le clitoris de l’homme, m’eût fait lancer, au plafond de la voiture, un jet de purée spermatique ! »
Le voyage en Italie à cette époque constitue la destination initiatique d’où il est rapporté quantité d’histoires dont le sel assaisonne les rêves des puceaux et des jeunes bringueurs trop à l’étroit dans ce Paris noir, ennuyeux pour tout dire. Destination presque obligée, comme la direction de l’Orient, car il y a là-bas, dans ces contrées, dit-on, tous les spécimens que l’imagination érotique peut proposer aux robustes de la culotte et surtout aux bracquemarts héroïques. (Extrait de la préface d’André Lacaille)