Ces "bréviaires des aubes et des vents", comme les avait nommés Jacques Lacarrière, ont été principalement écrits de la haute Asie à l’archipel indonésien. L’auteur partageait avec J. et N. Bouvier, dont une lettre introduit le recueil, une paisible urgence et une brûlante délectation à dérouler le fil de l’horizon. Ces trois grands poèmes, qui dénotent un long et sensuel frottement à la langue et à la littérature, touchent et émeuvent par le concret de leurs évocations et le sentiment d’enfance qui les traverse.