Elle a oubliĂ© son nom, son passĂ©, son identitĂ©. Ce nâest plus quâun corps, creux, transparent, insensible. Un corps que les hommes paient pour se lâapproprier, pour lâasservir, pour assouvir leurs fantasmes. Un corps silencieux qui sâhumilie, qui se dĂ©goĂ»te, mais qui peut aussi se rebeller Ă tout moment. Une femme fragile qui pourrait ne pas reconnaĂźtre la main de la rĂ©demption si celle-ci sâoffrait Ă elleâŠ