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Est riche celui qui a assez à manger : Prisonnier de guerre chez les Américains et les Français

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« Des projecteurs jetèrent une vive lueur. On put distinguer des clôtures en barbelés. Une porte fut ouverte, et lentement ils la passèrent. Mais qu'est-ce que c'était que ça ? Un concert d'imprécations s'éleva. Sur le sol, serrés comme des sardines, une multitude d'autres prisonniers, couchés là pour dormir, s'irritaient d'être dérangés. Et les nouveaux venus trébuchaient sur leurs corps et leurs jambes. Ils furent presque automatiquement dispersés dans toutes les directions, car nulle part il n'y avait de surface libre un peu plus grande. Ce n'est qu'ainsi qu'ils purent trouver une petite place pour s'allonger. Très peu de temps après, G. eut de la chance. Il découvrit un trou et se laissa tomber épuisé sur le sol. Il remarqua alors qu'il avait été séparé de Hans. »