Exaucée est la voix d’une grande force qui fait écho au recueil précédent. L’auteur y propose une émotion dure, mais prenante. Sa poésie se veut sans détour et s’entend dans une sorte de modernité où le désir côtoie l’humiliation.
Christian Violy lève le voile sur un tabou et donne à lire un livre qui met un terme au travail entamé avec Avant la chute. La poésie devient ici une sorte de recueillement devant le désespoir absolu.
il y a des maux pour tous
des maux de dos lombaires et glaciaux
des maux dits par le vent des marées
des maux précoces et des maux soumis