Autant de vies en parallĂšle sâenferment dans ce livre, qui les fera cohabiter en autant de fascicules. On n'y racontera pas la solitude de ces voix silencieuses, pour mieux la laisser exister entre les pages. Mais, comme il sâagit dâune famille, on laissera dire le bĂ©bĂ© comme la grand-mĂšre. Tout de mĂȘme. Un sombre individu tire pourtant son Ă©pingle du jeu : le peintre, ou le scribouillard. Le pĂšre, peut-ĂȘtre. Qui dâavoir Ă©crit un roman sur une famille fictive prĂ©tend Ă©teindre un chagrin amoureux qui, bien Ă©videmment, nâexiste que sous sa plume.