Elle sâĂ©panche en public et observe le monde autour dâelle...
« Jâai donc appris de bonne heure Ă faire mes petits besoins en public. Ce qui pour une fille nâest pas des plus commodes. Dire que je banalise serait impropre. Jâai toujours Ă©tĂ© infiniment pudique. MĂȘme lĂ , pleine rue, dans le dos de Beaubourg, Ă trente ans rĂ©volus, sur le coup de midi, avec les feux, le passage cloutĂ©, la bouche de mĂ©tro, les gaz dâĂ©chappement, le bruit, le froid, le musĂ©e de la PoupĂ©e Ă deux pas, et tous ces gens qui me lorgnent en faisant mine dâattendre pour traverser. »
Lâunivers littĂ©raire de Deblaise est noir, dâune noirceur sans concession. Mais derriĂšre le dĂ©sespoir, câest une invitation Ă traquer la moindre lueur Ă lâhorizon.