Le verbe « exister » nâa aucune structure sĂ©mantique. Il nâest pas constructif ou Ă©volutif. Il nâest pas virtuel. Il est un vaste mensonge Ă©dictĂ© par lâhomme qui, construisant son systĂšme de conscience appropriĂ©e, se trouve dĂ©passĂ© par celui-ci. Ainsi le systĂšme que jâobserve de nos jours est devenu autonome, il possĂšde la nature dans une dimension esclavagiste de services basĂ©s sur la consommation de masse et la rentabilitĂ© de celle-ci. Vous ne pensez pas ce que vous dites ; vous ne dites pas ce que vous pensez ; vous arrive-t-il souvent dâavoir envie dâune chose et de vous la refuser ; de parler encore des autres ; de croire quâarrivĂ©s Ă ce stade vous puissiez encore lire ces mots sans vous interroger sur lâutilitĂ© de ceux-ci ? Les rĂ©volutions se font de lâintĂ©rieur. Aucune diffĂ©rence entre le rien et le tout : deux concepts en un seul. Joie de vie, voilĂ le nouveau concept ! VoilĂ le tragique humain. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Ne plus chercher. Vivre pour lâinstant⊠Mais se projeter tellement plus loin ! Tellement plus hautâŠ