Lâhomme qui ne vit pas debout, cherche la lumiĂšre de la libertĂ©, espĂ©rant atteindre la marche de la dignitĂ© et, dans lâescalier qui mĂšne Ă la conquĂȘte de son identitĂ©, cheminer vers elles, sans aucune peur. Les deux nouvelles, « Sept annĂ©es de fuite » et « Un certain regard sur 1870 en Martinique » retracent les mĂ©andres de la rĂ©volte individuelle, Ă la recherche du soutien de lâenvironnement populaire, avide dâactes hĂ©roĂŻques, stigmatisant lâespĂ©rance collective dâĂ©mancipation identitaire. En dĂ©pit des tabous religieux, la haine raciale et le mĂ©pris se perpĂ©tuent entre les ĂȘtres. Pourtant, parmi les plus dominĂ©s dĂ©pourvus de reprĂ©sentation identitaire pleine, certains choisissent de se rĂ©volter, en sâappuyant sur lâamour fraternel et leur foi en Dieu. Câest ce phĂ©nomĂšne que la nouvelle « Le sorcier noir de Tuskegee » met en Ćuvre, en sâappuyant sur des faits historiques, authentiques, comme dans les deux prĂ©cĂ©dentes nouvelles. Lâauteur nous introduit ainsi dans lâHistoire identitaire, celle quâont animĂ©e Ă leur maniĂšre les trois hĂ©ros de ces nouvelles. Les cultures minoritaires ne doivent-elles pas croiser notre conscience pour sâassurer que nous avons bien apprĂ©hendĂ© leurs messages ? Avec ce recueil de nouvelles identitaires, Daniel Othily poursuit sa dĂ©marche constructive de lâHistoire identitaire, dans le cadre post-colonial, au sein des territoires et dĂ©partements dâoutre-mer ou des Ă©tats du Sud des Ătats-Unis.