La lecture du livre me fait penser au film « les Enfants du marais » de Jean Becker. Jâaime bien la philosophie qui se dĂ©gage de ce roman, le regard posĂ© sur la technologie moderne, cette forme de sagesse qui me rappelle un peu celle de Mohamed par rapport Ă Charles-Edouard. (Charles-Edouard et Mohamed, Jean-Marie PĂ©geot : parution « Ă lâĂ©coute des poĂštes », 2006)
Tout est trĂšs imagĂ©. Les petites choses de la vie qui donnent du charme et du sel Ă lâexistence sont mises en Ă©vidence. Il y a une habiletĂ© certaine dans cette histoire Ă critiquer la sociĂ©tĂ© actuelle avec ses dĂ©rives, ses incohĂ©rences, son cĂŽtĂ© inhumain. Jâaime aussi la poĂ©sie qui apparaĂźt en filigrane, le respect de la terre, des arbres, des plantes, le rythme des saisons, lâobservation de la nature, le bon sens paysan !
La fin de lâhistoire est inattendue, amusante ; on comprend alors le titre du livre « Il y a du gaz dans lâeau ».