Des cartes postales partout, Ă©parpillĂ©es, Ă lâintĂ©rieur de soi. Entre les frustrations et le possible dâun rĂȘve, le regard ne cesse de trottiner alentour, sans jamais dĂ©couvrir la profondeur d'un coucher de soleil sur un coeur angoissĂ©. De la solitude des rues ou des chambres aux murs indiffĂ©rents naissent de fous dĂ©sirs, des paysages oĂč passe parfois un impitoyable ouragan. Mais toujours, en coin la plume de Marie-Ange Somdah qui sait toujours redonner des instants de plĂ©nitude, mĂȘme si lâĂ©phĂ©mĂšre reste lĂ , moqueur. Images de vie Ă©tale en nous des instantanĂ©s, des bouts de nous-mĂȘmes, qui suscitent toujours une rĂ©ponse qui nâarrive pas toujours.