Il n'y a pas de salut pour ma peine. Voici sept mille ans que je suis maudit. Les siècles passent, mes vies s'ĂŠcoulent, mais ne se vident pas. Sept mille ans que j'erre, damnĂŠ, sur cette Terre d'exil Ă la recherche de mon amour. Que Dieu dans sa misĂŠricorde me vienne en aide Car je ne trouverai de repos, ni dans un blanc linceul, Ni dans le mortel baiser d'un poison violent. Comme l'herbe qui repousse après la coupe, Je me relèverai de l'empire que la Mort aura dressĂŠ Entre nous. Tel est mon destin car j'ai promis. J'ai promis devant l'Ăternel de perdurer Tant que durera le monde. Et j'ai priĂŠ dans l'ObscuritĂŠ avec une telle ferveur pour te revoir, Qu'un miracle s'est produit Ă mes genoux, dans la lumière De la Mort. Que le courroux des Dieux vengeurs s'abatte sur moi Si j'en viens Ă trahir notre amour. En ces mots, je t'offre ma vie. Mon corps et mon âme sont tiens pour des siècles et des siècles Et mon cĹur t'appartient, Pour toujours Et Ă jamais.