Avec Je suis Ariel Sharon, troisiĂšme roman dâun triptyque, lâautrice poursuit lâexploration des vies intimes des hommes, femmes et enfants pris dans la toile sanglante du conflit israĂ©lo-palestinien.
Tel Aviv, 4 janvier 2006. Le premier ministre Ariel Sharon sombre dans le coma. Il demeure inconscient huit ans jusquâĂ sa mort en 2014. Que se passe-t-il dans la tĂȘte de Sharon ? Le roman donne corps et voix Ă un choeur de femmes, VĂ©ra, Gali, Lily, Rita, qui le mettent face Ă ses horreurs et Ă son humanitĂ©. Elles le guident vers la lumiĂšre quand les ombres de la mort lâassaillent.
Point de vue de l'autrice
Les principaux récits autour de Sharon sont des récits fondamentalement
politiques, militaires, masculins⊠Moi personnellement, je voulais, sans
justifier et sans pardonner, tout simplement Ă©crire la part humaine, la part
fĂ©minine. Les premiĂšres choses quâon Ă©limine dans les guerres et les situations
dâoppression sont lâhumanitĂ©, lâintimitĂ©, la fĂ©minité⊠Aussi, moi-mĂȘme je
voulais comprendre. Jâai Ă©crit ce roman pour moi, pour la femme palestinienne
que je suis et qui est toujours perplexe face Ă la violence dont sont capables les
humainsâŠ