Jean Macquart, après des années de travail aux champs, a repris du service dans l'armée. Alors que la guerre de 1870 bat son plein, Jean se lie d'amitié avec un soldat idéaliste. Contrairement à Jean qui rêve d'ordre et de discipline, Maurice Levasseur rêve d'une France libre et révoltée face aux injustices. Malgré leurs idéologies différentes, Jean et Maurice se respectent et s'entraident. Pourtant un évènement politique va bouleverser leur relation dans le sang et la violence : la Commune de Paris.
Dix-neuvième volume des « Rougon-Macquart », « La Débâcle » oscille entre reportage de guerre et évènements politiques. D'une plume qui se veut proche du réel, Zola fait la fresque d'une France meurtrie par l'Histoire, l'échec d'une guerre et les crises politiques du XIXème siècle.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant…) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse…!»