« Marie-Hélène n'était pas spécialement belle, avec sa figure de vieille aigrie. Mais elle avait un joli corps, bien conservé et épilé, qu'elle proposait de me livrer directement chez moi, à Marseille... Je ne savais pas que j'allais rencontrer celle que les journaux nommeront quatre ans plus tard :“Marie-Hélène, la tueuse par les sentiments”. Je devais être la dernière victime d'une longue liste, mais cela, elle ne le savait pas encore. Pour le moment, je n'étais qu'une proie de plus à son tableau de chasse. Ce qu'elle ignorait, c'est que j'avais des compétences spéciales, fruit d'une longue et intense expérience de la vie. » « La Femme qui tuait avec les sentiments », ou le portrait d'une manipulatrice de haute volée par l'une de ses victimes qui pensait avoir rencontré celle avec qui avancer dans la vie... Mensonges et adultères, faux-semblants et trahisons... Les preuves s'ajoutent aux preuves au fil de ce récit-réquisitoire, à mi-chemin entre l'exutoire et le cri de colère. Porté ainsi par une écriture forte, intraitable, intransigeante, ce texte à charge où se côtoient le sulfureux et le terrible, où se croisent le feu et la glace, dessine dans le même temps le profil d'un homme blessé et désenchanté.