Cette délicieuse nouvelle d'amour de Leopold von Sacher-Masoch (1835-1895) a été publiée dans La Revue universelle illustrée en 1880.
« — Mais, ma tante, deux amoureux ont à se dire bien des choses qui ne sont pas destinées à être entendues par les oreilles d'une tante, fût-ce une tante aussi bonne que vous. En votre présence, Ter Borch sera mal à l'aise, il manquera de courage pour me faire les doux aveux que j'attends de lui.
— Si ce n'est que cela, ma chère petite, tu lui diras que tu as une tante sourde, sourde comme un pot, et que vous pourrez causer sans la moindre gêne. »
Traduction anonyme (1888).
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5779130w/f9.item