La quĂȘte de ta voix, Sarah, ne mâa jamais quittĂ©e, me submergeant par vagues, puis refluant quand, trop prise par le quotidien, je pouvais la repousser. Notre modeste victoire sur le nazisme, Ă nous tes enfants, câest dâavoir compris, guidĂ©s quelque temps pas la tendresse de notre pĂšre, quâil nous fallait, non pas se contenter de vivre, mais VIVRE. Ce rĂ©cit sâadresse aussi Ă tous les enfants dâĂ©migrĂ©s, quelle que soit leur origine.