« De façon inattendue et contradictoire, le décès de mon fils m’a renvoyée à la demande que j’avais faite à l’âge de cinq ans. À l’occasion d’une promenade familiale dans la forêt de Mervent, en Vendée, je suis tombée à genoux dans une grotte où, m’avait-on dit, se réalisait ce que l’on demandait. Dans cette grotte où avait vécu le Père Grignon de Montfort, j’ai demandé de connaître « l’amour qui ne meurt pas », pensant que si on perdait l’amour après l’avoir connu, cela devait être pire que de ne jamais le connaître. C’est dans le creuset de ma douleur de mère que j’ai découvert la profondeur de l’amour divin – qui dépasse toute connaissance » (Éph 3, 1421) – et transforme l’épreuve en espérance.
Ă€ PROPOS DE L'AUTEURE
Née dans un milieu théâtral athée, Michaëlle Domain rencontre le Christ vivant en 1958 et reçoit à Pâques 1975, le don de danser des prières, elle commence à s’exprimer en soliste dans des Monastères. C’est alors qu’elle éveille l’intérêt des responsables des Centres spirituels qui lui demandent des sessions de formation. A partir de 1976, pendant plus de 25 ans, elle anime de nombreuses sessions et retraites. Ainsi, la pédagogie des sentiers s’est progressivement mise en place, s’affirmant avec le temps pour aboutir à un ensemble pédagogique complet. En 1983, elle fonde l'Association Culturelle Oecuménique des Pèlerins Danseurs (ACOPD). En 2007, elle répond à l’appel des Évêques de France pour l’orientation de la catéchèse. Elle rédige également un document reprenant ses recherches pour une mise en application de la pédagogie gestuelle aux lectures bibliques des différents dimanches de l'année liturgique.