« Combattante non reconnue de la bataille d’Alger, ma mère éprouvée me raconta l'histoire en noir et blanc. » Alger, entre les années 1930 et 1954. Ville maintenue dans le corset d’une cohabitation artificielle, ville divisée et prête à s’embraser. Puisant dans les souvenirs de sa mère, Mohamed Améziane Méchouar fait revivre l’Algérie d’avant la guerre d’indépendance. Dénonçant le colonialisme, il décrit la rancœur d’une population qui subissait quotidiennement les inégalités et les humiliations. Témoignage précieux et actuel, Le récit de ma mère est aussi l’occasion de mieux comprendre les tensions entre les différentes communautés religieuses : Juifs, Chrétiens et Musulmans d’Algérie.