M. Pansu rythme en effet la rĂ©union en faisant rĂ©guliĂšrement passer dâun projet Ă un autre. Un peu comme dans la premiĂšre rĂ©union, oĂč il battait la mesure de son feutre en inscrivant les rĂ©sultats dâĂ©valuation au tableau, il joue le rĂŽle de chef dâorchestre. Câest lui qui donne la cadence au groupe. De part sa position extĂ©rieure, il ne vit pas dans le groupe : il y survit et le surveille de son regard qui surplombe la scĂšne. Il intervient de temps en temps, avec calme rĂ©gularitĂ©, pour faire parler les membres dâun regard appuyĂ© ou dâune parole sollicitante. Cette façon de rythmer la marche du groupe fait ainsi songer, non plus Ă la religion, mais aux dĂ©ploiements militaires. Ce ne sont plus des Ă©motions communes qui sont suscitĂ©es par une mĂ©lodie mais des tempos et une cadence communs.