Nietzsche lisait ? Mais quel écrivain ne lit pas ? Les auteurs réunis ici ont choisi de mettre de l’avant cette évidence afin d’en mesurer les conséquences méthodologiques, puis d’en tirer profit. Nietzsche lisait. Fort bien. Mais que lisait-il ? Et quand ? Mais surtout : pourquoi ? Comment ses lectures nourrissaient-elles sa réflexion ? Qui répondait à l’appel de ses textes ? Et quel type de lecteur fut-il lui-même ?
Cet ouvrage s’intéresse au Nietzsche lecteur, écrivain et auteur lu. Il analyse, d’une part, la pratique nietzschéenne de l’écriture philosophique à l’aune de sa pratique de la lecture et, d’autre part, les mécanismes de définition et d’appropriation de ses idées à partir de la réception de ses textes.
Martine Béland est titulaire d’un doctorat en philosophie (EHESS, Paris). Elle est professeure au Département de philosophie du Collège Édouard-Montpetit (Longueuil) et chercheure associée au Centre canadien d’études allemandes et européennes (Université de Montréal).