— Max, Max, réponds nom d’un chien ! Johan appelait son pote plus pour se rassurer que dans l’attente d’une réponse et tentait ainsi de reculer le plus possible l’inéluctable réalité… Toujours pas de réponse. Ne restait plus qu’une pièce dont la porte était fermée. La chambre. Il hésita une fraction de seconde, se gratta la tête, puis sans plus attendre, décida qu’il était temps, quoi qu’il se tramât derrière cette porte, de l’ouvrir et de pénétrer dans la pièce. Il entra donc et ne fut pas surpris de trouver Max sur le lit, allongé sur le dos. Il paraissait dormir, mais à mieux y regarder, il constata qu’il ne respirait pas. Habillé comme s’il allait sortir, Max ne semblait pas avoir souffert lors de son dernier voyage… Au contraire, il avait l’air de quelqu’un voulant faire une dernière blague. Une blague un peu lourde comme il aimait les faire ; une de ces blagues qu’il affectionnait mais dont le principal défaut était de manquer de finesse, de subtilité… Max était parti, avec un petit sourire – un rictus ? – qui lui donnait l’air de dire à celui qui le découvrirait : « Je t’ai bien eu ! ». Appelé à enquêter sur la mort de Max, Rémi Dutel, inspecteur de police, est persuadé qu’il va boucler rapidement cette affaire qui lui semble somme toute banale. C’est sans compter sur la découverte d’un tueur en série dont les agissements ressemblent à s’y méprendre à ceux d’un justicier. Devancé à plusieurs reprises par le vengeur, Rémi parviendra-t-il enfin à stopper le tueur fou et à élucider du même coup la mort de Max ? Le coupable est-il toujours celui que l’on croit ?