En Europe, les guerres de religion ont toujours fait des ravages. Alexandre Dumas nous entraîne dans ces périodes de troubles qui opposent catholiques et protestants. Tout commence à Nîmes, avec une série de massacres qui perdurent de longues années, puis l'on est conduit dans le Languedoc, et dans le Midi de la France, depuis l’avènement des Bourbons jusqu'à la restauration. Dans ce récit, parfois cru, ressort la haine trop présente des personnages en quête de pouvoir, et en conséquence les persécutions d'innocents au devenir incertain.
Alexandre Dumas (1802-1870) est un écrivain français. Son père, général de la révolution française, meurt alors que Dumas a trois ans. Sa grand-mère est une esclave ou affranchie noire. Il fait ainsi face au racisme dès son plus jeune âge. Peu doué à l’école, il est surtout instruit par ses lectures religieuses, et des lectures populaires. En 1819, il rencontre Adolphe de Leuven qui l’initie à la poésie, et avec qui il écrira les vaudevilles. Pour échapper au racisme, il s’enfuit à Paris, y devient clerc de notaire et découvre la Comédie-Française. Puis il se consacre au théâtre avec «La Chasse et l'Amour», en 1825, qui connaît un grand succès. Après une série de voyage, il s’essaye au feuilleton avec «Les Trois mousquetaire» en 1844. Commence là un travail effréné: il n’arrête plus. En seulement sept ans il publie «Le Comte de Monte-Cristo» (1844-1846), «La Reine Margot» (1844-1845), «Le Chevalier de Maison-Rouge» (1845-1846), «La Dame de Monsoreau» (1845-1846)...