• Lauréate à deux reprises du Prix du Gouverneur général (1988 et 1993), Michèle Marineau nous revient avec un récit émouvant et efficace, écrit dans la langue vivante des ados.
• Deux points de vue de narration, deux univers parallèles et distincts, mais à la fois si semblables... Amour, drame familial, conte de fées et vie étudiante, Les Vélos n’ont pas d’états d’âme en séduira plus d’un!
S’ils savaient! Si seulement ils savaient! Mais Laure préfère ne pas y penser. C’est tellement difficile de se tenir constamment sur ses gardes, de mentir, d’afficher une gaieté et une insouciance qu’on est loin de ressentir... Elle a de plus en plus l’impression de s’enliser dans des sables mouvants.
Tout comme Jérémie, Laure Lupien est en quatrième secondaire. Avant d’aboutir dans cette polyvalente, elle fréquentait une école privée particulièrement huppée, à la campagne, avec cours de ski, d’escrime, de tennis, d’équitation, bref tout ce qui est chic et qui coûte cher. Pas du tout le genre de fille qui pourrait s’intéresser à un garçon comme Jérémie, fils aîné d’une famille de neuf enfants!
Un certain nombre de détails troublants à son sujet intriguent pourtant Jérémie. Toujours très élégante, impeccablement vêtue, maquillée et coiffée, il n’en demeure pas moins qu’elle semble cacher quelque chose sous ses airs de petite princesse... Puis il y a aussi Tanya, une amie d’enfance de Jérémie, qui agit depuis peu d’une manière étrange. Tanya qui subitement s’éloigne de lui, préférant «prendre ses distances», comme elle dit.
Décidément, Jérémie commence à les trouver bien compliquées, ces deux-là. Ce n’est pas comme les vélos, sa passion. Et heureusement! Car contrairement aux filles, les vélos, eux, n’ont pas d’états d’âme.