La perestroïka puis la fin de l’URSS ont permis l’ouverture d’archives qui apportent un éclairage nouveau sur un aspect de l’histoire européenne du XXe siècle : la persécution et la déportation d’exilés européens en URSS depuis les années 1930. Ces déportés ont-ils formé des groupes nationaux aux spécificités nationales ou se fondent-ils dans le type universel de la victime d’un régime de terreur ? A partir de l’exemple de l’Allemagne, de l’Estonie ou de l’Italie, historiens et spécialistes de la littérature, de France, d’Allemagne ou d’Israël se penchent sur les faits et les textes pour tenter d’apporter des réponses à ces questions d’un point de vue extérieur à la Russie.