Plein mois de Juillet, Vannes. Une descente vers le sud sur les rails brûlants et sales des chemins defer. Des retrouvailles, à Toulouse, sur les eaux polluées d'un canal encombré de carcasses volées. Quelques colverts survivants, en file indienne, précèdent loin devant l'étrave du bateau devenu péniche. Pauillac, et renouer avec le plaisir musical du mât entrechoquant l'accastillage. Une douloureuse étape contre le vent vers Royan, histoire de se vider les tripes jusqu'aux sucs gastriques. Abandon pour finir. Retour en train pour la Bretagne sud. Entre deux wagons fous, le grand frisson d'un sandwitch aux rillettes de maqueraux. Le capitaine fera route seul. On se retrouvera, à Port Navalo, ou ailleurs ...