De nos jours, la microfinance collecte l’épargne à plus grande échelle. Cette mobilisation de l’épargne augmente son champ de fonctionnement en s’adressant à une population vaste et variée. Elle peut être considérée comme un instrument de lutte contre la thésaurisation et un moyen de contrôle des circuits illégaux des billets de banque.
Ces fonctions somme toute capitales méritent d’être réglementées. A cela s’ajoutent les fonctions de crédit et de transfert d’argent par leur caractère commercial, d’où l’intervention des différentes administrations : fiscale, judiciaire, commerce, police et gendarmerie.
De 1983 à 2002, la microfinance a évolué dans un cadre réglementaire libre. Malgré les points négatifs que l’on peut énumérés, le secteur de la microfinance a enregistré beaucoup de succès ce qui a milité en faveur de la mise en place d’un cadre régissant les activités des structures de microfinance.