À l'aube du XXIe siècle, le monde entre dans une période de transition. L'épuisement des ressources naturelles, les limites de l'économie de marché - en lien avec l'augmentation des inégalités et du chômage - et l'accroissement démographique obligent à repenser nos comportements afin de créer une économie plus humaine et plus respectueuse de l'environnement. Une économie sociale et solidaire et une prise de conscience collective se développent mais elles restent encore marginales face aux grands enjeux sociétaux, d'autant plus que les tensions s'accroissent dans le monde. Si le processus de transition engagé n'est pas confirmé dans les années à venir, les risques de dérives et de conflits peuvent conduire au chaos. La crise planétaire qui frappe depuis 2007 aurait pu mener à une réforme du système mondial, mais les politiques nationales ont plutôt opté pour une défense de leur souveraineté. Dans ce contexte, la question de la responsabilité citoyenne apparaît cruciale. En s'appuyant sur les grandes mobilisations citoyennes qui ont façonné l'histoire, il est possible d'envisager une mobilisation axée sur un temps durable. Ces pistes ne constituent pas une panacée, elles ébauchent un mouvement citoyen portant une vision commune et la volonté d'apporter des solutions durables aux difficultés d'aujourd'hui et de demain.