La loi du marché comme seule règle du show-business. Tant pis pour les dégâts collatéraux...
Mon éclaireur avait bien fait son boulot. Cette gamine — qu’importe son nom, elles sont toutes identiques — grenouillait de radio-crochets en concours de danse après avoir écumé les concours de « mini-miss ». Issue d’une famille recomposée, avec une mère enchaînant les spectacles de miss et les cours de chant et de danse. Parfait ; de plus, on la diagnostiquait comme légèrement bipolaire, ce qui, dans le jargon d’aujourd’hui, signifiait qu’elle avait été dressée à faire des tours comme un chien savant pour la plus grande satisfaction de sa mère, avec les troubles de la personnalité — dépression, boulimie, anorexie, etc, rien que l’on ne puisse maîtriser — qui allaient avec.
Patrick Éris vous met dans la confidence ; sous les paillettes, l’ordure et la désolation. Si vous en doutiez, sa nouvelle vous éclairera à tout jamais sur les mœurs des plateaux télé. Des stars jetables : vite apparue, vite jetées...