Orpailleur de lucioles est un cri. Un cri de détresse d’un poète
qui voit le champ de la poésie se rétrécir au point d’être menacée d’extinction. Un cri de révolte contre une humanité, qui en plus de mettre en péril sa planète, se suicide à coups de haine et de sectarismes. Un cri d’amour, aussi, parce qu’Aragon avait raison : la femme est l’avenir de l’homme, et seul l’amour nous sauvera. Un cri d’espoir, enfin, parce que du fond du gouffre brille une petite étincelle : quelques irréductibles utopistes continuent de frotter la plume contre du papier, pensant rallumer le feu sacré en éclairant le monde de leurs vers luisants.