... La balle, de fort calibre, a totalement dĂ©truit les intestins, le foie, la rate, lâestomac et une partie des poumons... Le canon du rĂ©volver a Ă©tĂ© introduit dans lâanus de la victime... On a relevĂ© des traces de vaseline et de poudre... Lâassassin a fait feu par deux fois... . Il ferma les yeux. Les images de la tuerie Ă laquelle il avait Ă©tĂ© confrontĂ© la veille, lui assaillirent lâesprit. Lâavaient-elles, ne serait ce quâun instant, rĂ©ellement dĂ©sertĂ©. Et comment aurait-il pu en ĂȘtre autrement ? Comment aurait-il pu oublier ce carnage ? La victime, le patron de la boucherie chevaline de la place Arnaud Bernard, gisait, nu, sur son Ă©tal, au milieu dâune flaque de sang coagulĂ©, couchĂ© sur le ventre, les fesses pointĂ©es vers le plafond.