L’astronomie, née il y a plus de 5 000 ans, est assurément la plus ancienne des sciences. D’une activité intensément pratique à ses débuts, elle est devenue aujourd’hui une science sophistiquée, qui ressemble peu à la discipline ayant eu cours dans les civilisations antiques. L’observation à l’œil nu des premiers astronomes fait aujourd’hui place à une investigation soutenue par une panoplie de télescopes de plus en plus imposants, situés en altitude ou dans l’espace et équipés de récepteurs sensibles à divers types de rayonnement. En parallèle, à la vision aristotélicienne d’un univers immuable qui a caractérisé l’astronomie pendant des siècles, se substitue maintenant l’image d’un univers dynamique à toutes ses échelles.
François Wesemael est professeur titulaire au Département de physique de l’Université de Montréal. Il est récipiendaire de la médaille Herzberg de l’Association canadienne des physiciens et de la médaille commémorative Rutherford en physique de la Société royale du Canada.