Quand le temps vient-il à l’idée ? Le plus souvent, il se perd dans la banalité et l’insignifiance du quotidien. Le temps accompagne la vie, la situe, la mesure, la singularise, la transcende. Il est la texture de notre souci d’être. Certaines situations le dévoilent dans ses postures contrastées, inattendues, incontournables. Elles le confrontent à l’existence et lui confèrent un vécu et une histoire individuels. Elles exacerbent le sentiment de finitude et attisent une quête d’infinitude. Penser le temps offre l’occasion d’un retour à soi qui est aussi retour à l’autre.