En fait, câĂ©tait dâabord cela qui nous accueillait Ă lâarrivĂ©e chez eux : une bonne odeur de pĂątisserie ! Quand on entrait dans le couloir aprĂšs les baisers : « Bonjour PĂ©pĂ©, bonjour MĂ©mĂ©. Elles sont oĂč les galettes ?!... » DĂ©licieuses galettes de pĂąte feuilletĂ©e. Maison. Quâelle nous prĂ©parait ma grand-mĂšre, avec amour et du doigtĂ©.(...) CâĂ©tait cela la CharitĂ©, et tant de (bonnes) choses encore. En ce temps lĂ oĂč les grands-mĂšres sâappelaient MĂ©mĂ©s. Sans se soucier ni de leur ligne, ni de leur poids. Des apparences ni des quolibets. Pas de celles-ci maintenant qui exigent quâon dise Mamie. Se font lifter et bien tirer : paraĂźtre jeune et bien roulĂ©e, mais en cuisine sont bonnes Ă rien : VĂ©gĂ©tariennes et pets de lapin !