LâidĂ©e dâĂ©crire lâhistoire de lâEspingouin mâest venue Ă la suite dâune conversation avec un ami, Ă la terrasse dâun bistrot crasseux dans une ville du nord du Mexique. Je profitais dâun voyage dâaffaire en France pour me prĂ©senter Ă son dernier domicile connu. Jâallais y faire la connaissance du locataire actuel, Robert. Le faire parler fut toute une histoire. Je fus accueilli par un Ă©criteau « Si vous passez devant chez moi ! Nâentrez pas ! Ne tapez pas Ă ma porte ! ». Finalement, Robert allait me confier ce quâil avait glanĂ© dix ans auparavant sur lâEspingouin. DâaprĂšs un de ses anciens camarades bien placĂ© dans une sous-prĂ©fecture et bĂ©nĂ©ficiant de relations utiles, lâaffaire aurait Ă©tĂ© liĂ©e Ă une collaboration entre polices espagnole et française portant sur un vieux dossier classĂ© « sans suite ». Mais Ă©tait-ce si simple ? Et qui Ă©tait vraiment Robert ?