« Il pleut, L'équateur fume. Les tropiques tremblent, Les bornes de la terre se dessinent. Les filigranes du soleil apparaissent Et l'ombre du vent fuit, Tout se volatilise. Je me pose sur une vague Pour escalader les cieux. Chute libre jusqu'aux enfers Je prends les ailes de l'aurore Une plume brûle. Je marche enchaîné vers le désespoir, Temple du doute. » D'une prose hantée à une plume militante, Milandu-Bashinga nous conte le voyage d'une âme meurtrie. Entre ombre et lumière, l'orphelin des "Regards d'un passant" orchestre dans "Le chant du feu" l'amour filial de la mère Afrique. Une partition multiple qui, du nihilisme à la révolte, embrasse l'intime et l'universel.